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conservatoire de vanves - Page 4

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES – 5) D’ECOLE A CONSERVATOIRE

    « Passer d’école de musique à conservatoire n’a aucune importance, car n’importe qui peut s’appeler conservatoire. Mais j’ai pris cette décision à l’époque, car j’entendais trop que le conservatoire de Vanves était un conservatoire de variétés et de musiques actuelles. Celles-ci ont manqué considérablement de conservatoire jusqu’à une dizaine d’années » explique Jean Louis Beydon qui rappelle qu’il avait ouvert des classes et des formations de jazz notamment à Etrechy voilà 32 ans, qui a été son premier poste : « J’ai imposé que les enfants commencent tout de suite l’instrument, ce que je n’arrive pas toujours à faire à Vanves, et que l’on ouvre des classes d’adultes de jazz. Quelques années après, on faisait agréér par l’Etat le conservatoire d’Etrechy qui avait plus de 600 éléves (2éme conservatoire de l’Essonne). A Vanves, nous étions tellement marqué « musiques actuelles » que cela m’a conduit à prendre la dénomination de conservatoire » raconte t-il.

     

    A cette époque, il a très vite créer les classes de théâtre avec Alain Belfond, comédien, renforcé les classes de jazz ouvertes avec Jean Poidevin, développé les classes de danse contemporaine avec Sophie Béziers - « que j’ai refermé tout de suite parce que je m’étais trompé  et j’ai mis des années avant de ré-ouvrir » -  ainsi que les ensembles en passant de 2  (ensemble d’harmonie, ensemble de petits bois) à 20. Avec ses fameuses classes d’IFM (Initiation à la Formation Musicale) ouvertes aux enfants de 4 ans pour leur faire découvrir le plaisir de comprendre le monde de musique grâce à une alterance de d’activités, d’attention soutenue.  Il a  énormément développé le violoncelle, la contrebasse, l’alto, la harpe, le clavecin avec même du « luth renaissance » dont le professeur (Miguel Henri) vient même d’être nommé à Boulogne qui est l’un des plus grand conservatoire de France…Jusqu’à ses journées des musiques anciennes grâce à Carine Moreton dont la 3éme édition en Novembre dernier a été un grand succés

     

    A suivre

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES - 4) JEAN LOUIS BEYDON DIRECTEUR ET ARTISTE

    « J’ai toujours accompagné des artistes, étant pianiste et saxophoniste totalement classique de formation, en n’ayant jamais pris de cours de jazz ou de musiques actuelles. Je suis un autodictate dans ce que je fais au piano. Ce qui m’a permis d’avancer et de faire avancer le conservatoire. Cela a été utile que je fiche un peu la pagaille là dedans. J’ai eu la chance de commencer très jeune au piano, à l’âge de 3 ans, en prenant des cours à 6 ans…et je n’ai jamais eu le trac au piano, toujours besoin de la scéne » confie Jean Louis Beydon qui peut se vanter d’avoir connu un parcours professionnel d’une très grande richesse, car il a toujours mené une activité paralléle dans l’univers de la chanson française.

     

    Son itinéraire artistique l’a ainsi conduit au fil des années à accompagner des chanteurs tels qu’Allain Leprest, l’un des plus grands auteurs actuels, Enzo Enzo, Kent, et même Claude Nougaro au pied levé. Sa rencontre avec Christelle Chollet l’a engagé à participer au projet de « L’Empiafée », spectacle en tournée depuis 6 ans déjà en France et à l’étranger. Son intérêt pour le théâtre l’a également permis d’accompagner le comédien Henri Courseaux, Molière du meilleur second rôle 2010. Jean-Louis Beydon a ainsi participé à de nombreux concerts aux quatre coins du monde : Usa, Japon, Allemagne, Canada, Russie, …et a joué dans de grands festivals de chanson en France : Avignon, Bourges, Francofolies, Chorus 92, Montauban,…ainsi que dans des salles mythiques : Olympia, Bobino, Casino de Paris,... « Cet itinéraire artistique de premier plan a sans aucun doute influencé sa conception de l’enseignement artistique. En effet, Jean-Louis Beydon a toujours perçu cette noble mission selon un principe d’ouverture à une large palette de répertoires musicaux » constatait Bernard Gauducheau, maire de Vanves lors de la remise de l’insigne de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres le 29 Mai 2011. En ajoutant « Dans ce sens, la programmation artistique du conservatoire de Vanves illustre bien son refus d’installer des barrières entre les divers styles. A l’inverse, il organise des passerelles entre les genres. La réadaptation récente de « Fame », comédie musicale croisant esthétiques classiques et modernes, et mêlant musique et danse, témoigne à l’évidence d’une telle démarche ».

  • VANVES ACCUEILLE LES JOURNEES DE MUSIQUES ANCIENNES : UN JEUNE EVENEMENT QUI GRANDIT

    Ce Salon de la Lutherie et son festival des musiques anciennes sont nés de la passion d’un professeur du Conservatoire de Vanves : Carine Moretton avec l’aide de l'association Tourmaline, la ville, GPSO, du Conservatoire de Vanves auxquels sont ajoutées cette année, le Conseil Général, la Cité de la Musique, Hachette Livre. « Ces journées permettent de mieux faire connaître les musiques anciennes à un large public, de faire se rencontrer luthiers et instrumentistes, amateurs et professionnels,  et de proposer une programmation artistique alliant les conservatoires de GPSO et des artistes professionnels pour illustrer les répertoires anciens » explique t-elle. « Cette année, le public partira pour un voyage musical à travers le temps, l’espace et le genre : Depuis le Moyen Age jusqu’à l’époque Baroque d’Orient en Occident, des musiciens de tous horizons feront découvrir au public des sonorités rares ». Il est à noter qu’aucun événement de ce type n’existe en France à cette épque de l’année. Ce qui devrait attirer un public dépassant largement le cadre de Vanves et de l’Ile de France, à la Palestre, à Panopée, au Théâtre et au Conservatoire  

     

    Pour cette seconde édition, 120 exposants seront présents et 1500 visiteurs, mélomanes férus de musiques anciennes, professionnels, musiciens amatteurs sont attendues (70 exposants et 600 visiteurs en 2011)  avec plus d’une cinquantaine de luthiers et de facteurs de flûte à bec, mais aussi d'autres instruments à vent, à cordes et à claviers venus de toute l'Europe. Des « Apéros-Luthiers » donneront l’occasion de discussions thématiques dans le même esprit que les cafés « Philo » ou « Catho » dans les  cafés-brasseries de Vanves : « Discussion informelle sur la facture instrumentale » au Bistroquet à 19H aujourd’hui.  Des conférences seront animés par Joël Dugaut, conservateur et luthier de la cité de la musique, et Miguel Henry, musicien de la Compagie de l’Aune et professeur au Conservatoire de Vanves, dont la première a ouvert hier en début d’après midi ses Journées  sur le théme « A l’écoute d’un instrument disparu : la vihuela de mano ». Elle fait partie de la famille des guitares, datant de la Renaissance, dont l’original est exposé  à la Cité de la Musique.

     

    Elle sera suivie par une conférence sur la famille des luths (Samedi à 13H30). Trois grands concerts ont été programmés dont ce soir à 20H30 au théâtre : « les Nuits persanes » et Dimanche à 15H30 « Peau D’âne ». Mais des scénes seront ouvertes aux amateurs pour « les musiques de la Renaissance » à 11H45 et « les musiques du XVIIéme siécle en Europe » à 17H aujourd’hui, et « L’talie au XVIIéme siécle » Dimanche à 14H. Ainsi qu’aux professionnels : « les luths consort » à 15H30 samedi.

     

    Les vanvéens avaient eu l’occasion l’année dernière de découvrir des instruments anciens comme cet « Psalterion » à archer des instruments médiévaux, Renaissance avec la famille des Hauts bois. Martin Barral, chef d’orchestre avait notamment essayé longuement un violoncelle piccolo, retrouvant des sensations oubliées sur ses cordes souples, trop lentes à son goût, avec un arche plus fin. Un salon génial à ses yeux, qui donne un moment de bonheur aux amateurs de ces musiques anciennes : « On ne joue plus Bach de la même façon depuis que l’on redécouvert ses instruments anciens » ajoutait Carine Moretton